LA RAISON ET LA CROYANCE

 

 La croyance peut être abordée sous différents aspects : on peut l'examiner comme un élément de la culture, sur le plan anthropologique, et elle est alors l'objet de l'examen rationnel. On peut aussi considérer dans quelle mesure l'objet de la croyance, et en l'occurence on étudiera surtout la croyance religieuse, peut être considéré par la raison.

 

 

 

I/ L'EXAMEN DE LA CROYANCE COMME PHENOMENE CULTUREL

 

 

 

A) Le respect religieux

 

 

 

1) Un sentiment

 

2) Objet du respect

 

 

 

B) Le rituel

 

 

 

C) La croyance à l’origine de l’organisation sociale

 

 

 

 

 

D) Transformation du religieux.

 

 

 

II LA QUESTION RATIONNELLE DE L’EXISTENCE DE DIEU

 

 

 

A) Approche indirecte.

 

 

 

1) Discours des croyants sur les non croyants.

 

 « Toute la dignité de l’homme est dans la pensée » dit Pascal et l’homme non religieux est coupable de ne pas penser à son existence.

 

« Voilà notre état plein de faiblesse et d’incertitude et de tout cela je conclus que je dois passer tout le reste de ma vie sans chercher à savoir ce qui doit m’arriver. Qui souhaiterait d’avoir un ami qui raisonne de la sorte ? »

 

 

 

2) Discours des non croyants sur les croyants

 

illusion lorsque « dans la représentation de la réalité le désir est prévalent ».

 

Certes la religion est consolante, mais Freud pose la question « l’infantilisme n’est-il pas destiné à être dépassé ? »

 

 « La religion c’est l’opium du peuple ». C’est la drogue qui permet aux opprimés de supporter leur souffrance.

 

3) Critique unitaire de la démarche indirecte.

 

B) Approche directe.

 

 

 

1) La question des preuves.

 

« Dieu est, Dieu n’est pas, la raison n’y peut rien déterminer ».Pascal

 

Kant ajouterait : ce n’est pas parce que nous ne pouvons pas connaître que nous ne pouvons pas penser.

 

2) Les arguments

 

 « Dieu n’existe pas c’est sa seule excuse ».

 

Job.

 

 

 

CONCLUSION

 

La croyance religieuse est une constante dans l’humanité, on ne connaît pas de culture sans religion. L’élément central de toute religion est une distinction entre un monde profane et un monde sacré, distinction que l’on maintient toujours. Le rite met cependant en relation ces deux mondes. Les religions ont structuré les sociétés, mais elles ont connu un bouleversement avec l’avènement du monothéisme. A partir de ce moment la croyance est devenue une question intellectuelle.

 

A cette question il ne peut y avoir de réponse définitive ou rationnelle, mais une argumentation demeure possible. Elle peut prendre plusieurs formes, mais très souvent l’argumentation religieuse se confronte au problème du mal. Pour le non croyant le mal demeure une objection radicale à l’existence de Dieu, pour le croyant le mal est un mystère auquel seule la religion donne un sens véritable.